Rédaction Des voix s’élèvent à Goma, au Nord-Kivu, après l’inhumation de 200 victimes des barbaries perpétrées par la rébellion du M23 et le Rwanda à l’Est de la RDC.
Pour certains, la justice internationale doit être rendue en faveur des victimes, tandis que d’autres estiment que les familles devraient être indemnisées.
À cette occasion, Cédric Tumsifu, président du conseil communal de Karisimbi, a déploré les tueries quotidiennes de paisibles citoyens dans la ville de Goma et ailleurs.
Selon lui, les maux qui rongent aujourd’hui l’Est de la RDC sont le résultat de ses richesses convoitées par ses voisins avérés. Il souhaite que la MONUSCO fournisse des preuves à la Cour pénale internationale sur les massacres qui se déroulent à l’Est de la RDC.
« Nous demandons que la justice internationale soit rendue, que les familles des victimes soient indemnisées. Goma est devenue invivable ; chaque jour, dans cette ville, on tue, on cambriole, on viole (…) Bref, tous les maux rongent l’Est à cause de ses propres richesses. La MONUSCO doit fournir des preuves à la Cour pénale internationale, car elle était présente lors de l’enterrement de tous ces corps », a-t-il déclaré.
Signalons qu’à ce jour, des doutes planent autour de l’enterrement de ces 200 compatriotes, victimes de l’agression rwandaise. De nombreux habitants souhaitent faire la lumière sur ce dossier, qui laisse sans voix plus d’un observateur.
Jonas Kasula, depuis Goma
