Le parti politique Nouvel Elan, fédération du Nord-Kivu, exige la levée immédiate de l’état de siège et demande justice en faveur des victimes des atrocités de l’insécurité dans cette partie du pays.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 28 janvier 2022, ce parti cher à Adolphe Muzito, déplore le contexte politique actuel de la province du Nord-Kivu qui est en proie à « une insécurité sans nom ».
Dans cette déclaration, ce parti politique regrette de voir que les violations des droits de l’homme ont pris une montée inquiétante en violation de l’article 16 de la constitution de la RDC.
« Alors que l’état de siège a été instauré comme un dispositif juridique pour sécuriser la population contre les tueries, les assassinats, les viols et différentes violences, la responsabilité des autorités de l’état de siège est remise en cause car il n’est pas normal que les civils soient tués », lit-on dans cette déclaration.
Selon l’esprit de ce communiqué, le villes de Goma, Beni et la quasi-totalité des territoires du Nord-Kivu sont devenus un mouroir, où il ne se passe plus même deux jours sans qu’on n’enregistre un cas d’assassinat, de kidnapping et/ou d’autres formes d’insécurité.
Le parti politique Nouvel Elan dénonce également « les tentatives de réduire en silence les défenseurs des droits humains » en condamnant le meurtre du jeune activiste tué le lundi 24 janvier à Beni alors qu’il participait à une marche pacifique.
Enfin, Nouvel Elan dénonce ce qu’il qualifie de « la concentration des dirigeants militaires qui privilégient plus la maximisation des recettes, à tout prix, en lieu et place de la lutte contre la prolifération d’armes à feu».
Signalons que qu’un mémo a été déposé ce vendredi 28 janvier 2021 à la Mairie de Goma et à la Monusco pour dénoncer cette insécurité qui refait sur face au Nord-Kivu et dans la ville de Goma en particulier.
Jonas KASULA depuis Goma