Redaction Ils sont environ une vingtaine, ces journalistes déplacés de guerre, venus du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu et cantonnés, certains dans des familles d’accueil dans la ville de Goma.
Le vendredi 04 novembre 2022, le consortium des organisations qui appuient les médias au Nord-Kivu a organisé une journée de causerie et réflexion au centre de presse de Goma en faveur de ces journalistes déplacés.
Tuver Wundi, point focal de « journaliste en danger » JED au Nord-Kivu a indiqué que l’objectif était aussi « d’arrêter des mesures et mécanismes » afin de permettre à ces journalistes d’être utiles à eux mêmes, et à la communauté en cette période de guerre en province.
Il a également indiqué que le Target était de savoir les genres d’activités que sont capables de mené ces journalistes étant loin de leur environnement naturel.
« Il est important de savoir que les journalistes, quelques soient les circonstances et l’environnement dans lesquels ils se trouvent, ils doivent rester debout. Nous voulions réfléchir avec les collègues sur comment peuvent-ils continuer à vivre le journalisme même s’ils sont en déplacement. Notre target était de savoir quels sont les genres d’activités qu’ils sont en mesure de mener en étant loin de leur rédaction, loin de leur environnement naturel et ainsi à tirer des leçons sur où-est-ce que nous pouvons toucher et où, nous pouvons aller ensemble parce que mobiliser les humanitaires c’est bien mais lorsque le journaliste est mis en silence, ça veut dire que la nation ne marche. Rutshuru est occupé, plus au-moins 90% des médias sont fermés », a-t-il indiqué.
Il faut noter que c’est le consortium des organisations qui appuient les médias au Nord-Kivu dont la benevolencia, l’UNPC, JED, REMED et CORACON qui ont initié cette initiative.
Une feuille de route, taillée sur une durée de trois mois, sera assortie et permettra aux journalistes d’être utiles et gagner ou vivre un peu de leur métier comme le dit la loi.
Jonas KASULA depuis Goma
