La danse étant un moyen d’expression de la joie ou de la tristesse, des femmes et jeunes filles de la province du Sud-Kivu ne tardent pas à faire de cet art un métier.
Kanga Prisca, une jeune femme d’une vingtaine d’années est reconnue comme l’une de rares icônes féminines de la danse dans le Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo.
Partant de la danse traditionnelle à la danse contemporaine, cette jeune femme épate le public par des spectacles éducatifs couverts d’un sens de l’humour.
Dans une interview accordée à labeur.info, à la veille de la célébration de la journée internationale de la femme, Prisca Kanga s’est défoulée.
Cette femme regrette la mauvaise appréhension de l’art de la danse par certains habitants de son Sud-Kivu natal.
« Chaque fois quand je suis sur scène, certains me prennent pour une petite folle, une gamine, oubliant que la danse est un métier comme tant d’autres, une carrière à part entière », déclare Prisca Kanga.
Malgré les péripéties qui jonchent la carrière de cette artiste, celle-ci demeure confiante et son engagement dans la danse demeure sans faille.
« Je ne compte pas faire un pas en arrière et d’ailleurs j’appelle d’autres femmes à faire de leur talent de danse une profession comme moi », ajoute-t-elle.
Tout en remerciant l’Institut français de Bukavu pour son apport dans sa carrière, la jeune femme Kanga appelle d’autres personnes ou structure de bonne volonté à la prêter main forte pour qu’elle atteigne son objectif de créer une grande école de dense au Sud-Kivu pour encadrer les jeunes talents.
Patrick MAKIRO