Ce vendredi 01 octobre 2021 marque le 11ème anniversaire du rapport Mapping. A Bukavu dans la province du Sud-Kivu, une messe de requiem en mémoire des victimes des tueries et massacres commis à l’est de la République Démocratique du Congo, a été dite à la cathédrale Notre-Dame.
Dans son homélie, François-Xavier Maroy a indiqué que les crimes commis sur le territoire congolais nécessitent une justice.
« Nous continuerons à plaider pour la justice et la paix. Nos frères qui sont morts, nous attendons la justice, la paix et le progrès. Nous attendons que ce pays évolue comme d’autres pays du monde », a déclaré l’archevêque métropolitain de Bukavu.
Et de poursuivre.
« Au cours de ce mois d’octobre, nous allons demander à la vierge Marie d’intervenir pour le Congo. L’église catholique a perdu Monseigneur Munzihirwa, assassiné dans la ville de Bukavu il y’a de cela 25 ans. Nous avons perdu aussi monseigneur Kataliko. Nous espérons toujours que la justice divine se fera », a-t-il renchéri.
Présents dans cette messe, les acteurs de la société civile, des mouvements citoyens, les membres de la fondation Panzi, les défenseurs des droits humains exigent, à voix haute, la création d’un tribunal pénal pour le Congo.
Ce tribunal devrait connaître des crimes, des massacres et autres tueries commis sur le sol congolais entre la décennie 1993-2023.
Précisons que cette messe est intervenue également à l’occasion de la commémoration du mois de Munzihirwa, assassiné le 29 octobre 1996.
Don Patrick MAKIRO
