Une chose est certaine dans la désignation des membres des confessions religieuses à la présidence de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, la date limite était fixée à ce mardi 27 juillet 2021.
En cette date, « 6 confessions religieuses de la République démocratique du Congo ont désigné leur candidat à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI », dit le pasteur Dodo Kamba, représentant des églises de reveil, au terme de leurs discussions. Pendant ce temps, la Commission Episcopale Nationale du Congo, CENCO, estime que les confessions religieuses n’ont pas conclu.
Ce qui s’assimile à une contradiction entre confessions religieuses, d’une part l’Armée du salut, l’Eglise Kimbanguiste, la communauté islamique au Congo et l’église de réveil au Congo, et de l’autre part, l’église catholique et l’ECC.
Des indiscrétions font savoir que ces contradictions seraient alimentées par la divergence des vues sur les candidatures de Cyril Ebotoko et Denis Kadima, dont les candidatures sont portées respectivement par l’Église catholique et l’Église Kimbaguiste.
Si pour la Cenco des discussions doivent se poursuivre autour de ladite question, les autres confessions religieuses semblent avoir mis un terme sur la question sans donner le nom de la personne désignée.
« Ce n’est pas à nous de vous le dire. Je crois que vous aurez les échos au niveau de l’Assemblée nationale. C’est elle qui nous a donné la responsabilité de travailler et je crois que dans les jours à venir, comme on a dit, l’Assemblée prendra soin de pouvoir lire nos PV. Je tiens à rappeler que l’Assemblée a pratiquement un organe, c’est une commission qui est habilitée à traiter les PV qui est ramené pour se rendre compte de la procédure qui a été soit respectée ou encore la qualité de chacun de candidats désignés », a déclaré le pasteur Dodo Kamba.
Quelle serait la conséquence de l’absence de l’église catholique et de l’ECC dans la désignation de ce représentant ? Y a-t-il une main noire ou politicienne derrière cette désignation ?
« On a fait que respecter ce qui a été placé comme programme de calendrier, il n’y a pas une main politique », répond le pasteur Dodo Kamba.
Certes, la nouvelle loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, divise la classe politique congolaise par manque de consensus. A présent, ce sont des confessions religieuses qui ont du mal à s’accorder sur leur représentant. A cette allure, nombreux sont ceux qui prédisent un nouveau processus électoral émaillé des contradictions et contestations des résultats des élections. « Wait and see », disent les anglais.
Ignace BONANE