Connu pour ses opinions libres et ses débats révolutionnaires, le jeune leader Faustin Banyanga, ne cesse de susciter l’éveil citoyen au sein des communautés et plus particulièrement dans le monde scientifique.

Dans son nouveau numéro publié le mardi 7 février 2023, ce jeune aux ambitions politiques touche les faisabilités de lutte contre le chômage des jeunes après l’université en République Démocratique du Congo.

Selon lui, à l’université, il est possible de ne pas seulement y sortir avec un diplôme. Le diplôme sans argent ne va pas aider les jeunes universitaires à être utiles à eux-mêmes moins encore à la société.

“N’est-ce pas que la plupart de parents paient la scolarité de leurs enfants non seulement pour leur garantir un avenir meilleur mais aussi parce qu’ils constituent pour eux un espoir ? mais alors, après l’école, le discours devient ” tu as déjà ton diplôme, tu peux déjà gagner ta vie avec, tu es déjà diplômé(e)”. Certes, c’est évident dans un pays où après les études, c’est le travail qui t’attend. Nous sommes en RDC où le taux de chômage est très élevé, les diplômés sans boulots très nombreux”, a-t-il lancé.

Pour parvenir à une auto prise en charge économique après les études, Faustin Banyanga réfléchit dans le sens du prélèvement d’un pourcentage dans les frais que payent des étudiants pour le cursus académique.

“Si l’on prélevait des frais d’assurance-fin d’études évalués à 10% aux frais payés pour chaque année académique alloués dans un compte destiné aux finalistes post-académia. Il sera possible qu’un étudiant ayant obtenu sa licence puisse également obtenir un décompte, une enveloppe, somme d’argent pouvant l’aider à s’insérer dans la vie économique de son pays et par là, il mettra aisément à profit les compétences reçues à l’université. Science et moyens vont ensemble. C’est juste une forme d’épargne en faveur de nos jeunes, des générations futures à travers l’école”, poursuit-il.

Selon lui, comme le gouvernement congolais ne prend plus en charge les étudiants sur le plan économique comme le faisait moyennement pendant le règne du Président Mobutu (histoire Mbudi ou Bourses d’études), il est possible au gouvernement congolais de considérer tout étudiant comme travailleur.

“Qu’est-ce que l’Etat congolais manque pour ne pas prévoir une enveloppe post-universitaire estimée à 10% des frais payés pour les années passées à l’université en faveur de la jeunesse comme frais d’assurance fin d’études ?

Et dites-moi si une loi pareille ne serait pas juste et adaptée aux problèmes qui tiennent à cœur notre jeunesse au chômage après plusieurs années à l’université ? Si ça ne va pas encourager plusieurs jeunes congolais à étudier et finir leurs études pour être utiles à la société ? C’est vraiment impossible ça ? Les 10% de l’institution ( université où a fini l’étudiant ) y compris les 10% de l’État. Tout compte fait, un étudiant diplômé se verra avec 20% de frais payés durant 5 ans. Non seulement, il sortira à l’université avec un diplôme, un bagage intellectuel important mais aussi avec des moyens financiers tant soit peu capables d’accompagner la réalisation de ses projets de rêves pour soi-même ou pour son pays qui est aussi le mien. Il va créer de l’emploi, seul ou avec ses paires” renchérit Banyanga.

une jeunesse sans occupation, une jeunesse scientifique à perte du temps est un manque à gagner pour la République, un danger, une bombe pour ce pays, a conclu son opinion Faustin Banyanga, jeune révolutionnaire.

Patrick MAKIRO

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