L’humanité toute entière commémore ce mardi 03 mai la journée mondiale de la liberté de la presse.
Un thème axé sur le métier du journalisme est adopté chaque année pour discuter sur les questions qui touchent essentiellement le secteur médiatique partout dans le monde.
Les journalistes, représentants des médias, militants, responsables de la cyber sécurité, experts juridiques et les décideurs politiques se réuniront autour du thème mondial : « le journalisme sous l’emprise du numérique ».
En marge de la célébration de cette journée, l’organisation Journalistes pour la Promotion de la Démocratie et des Droits Humains, JPDDH, une structure des professionnels des médias appelle les journalistes congolais à œuvrer toujours dans le respect du code d’éthique et déontologie de ce métier pour la promotion de la démocratie et des droits humains.
Lors d’un entretien accordé à LABEUR.INFO ce lundi 02 mai 2022, Théophile Ombeni, chargé des programmes à JPDDH a recommandé aux professionnels des médias de se conformer aux nouvelles technologies de l’information et de la communication afin d’atteindre un public plus large.
« À l’occasion de cette journée de la liberté de la presse, JPDDH se range derrière le thème inscrit à cette journée (le journalisme sous l’emprise du numérique). JPDDH appelle les journalistes à la solidarité dans l’exercice de leur profession. Notre organisation veut voir, comme l’indique le thème de cette journée, des journalistes qui utilisent le numérique pour informer objectivement la communauté. De renforcer la trilogie recherche-vérification-publication lors de l’usage de nouvelles technologies de l’information et de la communication dans l’exercice de leur métier », a déclaré Théophile Ombeni.
Celui-ci rappelle les différents projets réalisés en faveur des journalistes dans le cadre de la promotion de la démocratie et des droits humains.
« Cette journée reste pour nous un moment de rappel et de prise de conscience de chacun en ce qui le concerne. De notre part, nous menons plusieurs activités notamment la sensibilisation de la communauté en matière des droits humains et la démocratie à travers les médias, les formations et le renforcement des capacités des journalistes sur des questions des droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance », a-t-il renchéri.
Depuis plusieurs années, JPDDH constitue un cadre permanent d’échange et d’accompagnement professionnel des journalistes congolais afin de garantir un journalisme qui promeut les droits humains ainsi que l’équité du genre.
Patrick MAKIRO