La Société Civile Républicaine du Congo, SOCIREC, coordination provinciale du Sud-Kivu, appelle la population congolaise à la prise de conscience de la situation lui imposée par les politiciens, dont la plupart demeure assoiffée du pouvoir en lieu et place de s’occuper des problèmes de celle-ci.
Dans une correspondance adressée au deux chambres du parlement et parvenue à labeur.info, cette organisation affirme avoir mené des travaux de suivi et évaluation des actions de bonne gouvernance avec les délégués de ces organisations membres.
Elle renseigne que les résultats de ces travaux ont montré avec regret l’accentuation du musèlement des certains politiciens et acteurs sociaux acquis au changement, les tapages lors des lancements d’actions paraissant non planifiés au préalable tant au niveau national qu’en province du Sud-Kivu, le népotisme et le clientélisme en lieu et place de la méritocratie dans la gestion de la chose publique, la cacophonie créée dans le processus électoral et la mise aux arrêts du mécanisme de fonctionnement normal de la CENI etc.
« Après étude et évaluation, nous avons constaté que les projets de société nous présentés lors de la campagne et qui se sont transformés en programme après les élections sont restés fantaisistes. Si vous regardez le social du peuple, l’économie du pays, la situation politique actuelle et le non fonctionnement imposé à la CENI suite aux tractations politiciennes, on constate que rien ne va au pays. Voilà pourquoi nous avons tenu à éveiller la conscience de la population et à interpeller la conscience des gouvernants à travers notre correspondance », nous dit Jean-Claude Bahala, coordonnateur provincial de la société civile républicaine du Congo.
La société civile républicaine du Congo appelle le peuple congolais à prendre conscience et les gouvernants au respect du principe de recevabilité afin de rendre public et accessible leur plan de gestion des finances publiques.
Frédéric BAGALWA