Les délégués des noyaux de la société civile de Bukavu soutiennent la candidature de maitre Pacifique Byumanine Nkuzi à la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI. Cette position est contenue dans une déclaration ayant sanctionné leur réunion d’évaluation de l’état d’avancement du processus de désignation des membres au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante en prélude de l’organisation des élections de 2023.
Dans cette déclaration, ils constatent avec regret l’absence du consensus autour de la désignation du Président de cette institution d’appui à la démocratie qui doit être de l’émanation de la Société civile dans sa composante confession religieuse.
D’où ils réitèrent leur soutien en la personne de Maitre Pacifique Byumanine. Ils estiment qu’il est la vraie émanation de la société civile
« Ainsi, après étude et analyse des différents dossiers des candidats des acteurs de la Société civile de la RDC, nous réitérons notre indéfectible soutien à la candidature de notre Collègue et Président honoraire du tout premier Bureau Urbain de la Société civile de Bukavu, en la personne de Maitre Pacifique Byumanine Nkunzi et restons mobilisés pour accompagner le processus électoral pour la crédibilisation du processus en vue d’aboutir aux élections apaisées. Nous nous joignons à la position du Consortium des Organisations des Jeunes Spécialisées sur les questions Électorales, en sigle COJIPEL, ainsi qu’aux plateformes, faîtières, synergies des femmes, réseaux et différentes organisations de la Société civile qui se sont prononcées pour designer Maitre Pacifique Byumanine Nkunzi comme notre délégué dans la plénière de la CENI », indique Hippocrate MARUME, président du noyau communal de la société civile de Kadutu.
Ces composantes demandent, par ailleurs, au président de l’Assemblée nationale et aux membres du bureau de prendre en considération la candidature de COJIPEL, soutenue par les forces vives tant au Sud-Kivu qu’au niveau national.
Cette prise de position intervient alors que les représentants des confessions religieuses peinent à se mettre d’accord sur le successeur de Corneille Nanga à la tête de la centrale électorale au pays.
Frédéric BAGALWA