Le virage de l’ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, touche la sensibilité du peuple congolais et suscite des réactions tant de la classe politique congolaise que de la Société Civile.

À titre d’exemple, dans une plainte rédigée à Kinshasa, le 03 janvier 2024, déposée auprès du cabinet du procureur Général près le parquet Général de Kinshasa/ Gombe, Christian Ntabalinzi a sollicité des poursuites à charge de Sieur Nangaa Yobeluo Corneille pour rébellion (Fait prévu et puni par les articles 133 à 135 du code pénal congolais livre II).

Cet homme politique dit adresser cette plainte afin de porter à la connaissance de l’opinion et de la justice les faits infractionnels graves dont s’est rendu coupable l’ancien acteur de la Société Civile contre l’Etat Congolais.

Il en est de même pour la Société Civile qui, depuis un temps, observait de loin les agissements et propos incontrôlés de l’ancien animateur d’une grande institution d’appui à la démocratie au pays.

Au cours d’une sortie médiatique du mercredi 3 janvier 2024, le bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu a condamné vivement l’option prise par Nangaa en se ralliant aux ennemis de la nation pour des fins égoïstes.

Adrien Zawadi, Président du bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu, parle même d’un « acte antipatriotique » qui ne peut en aucun cas être soutenu par la Société civile.

D’après cette structure citoyenne, Corneille Nangaa étant dépositaire des secrets d’État pour avoir dirigé une si importante institution, devrait se soumettre au respect du code d’éthique et de déontologie des agents publics que de se lancer dans la rébellion.

Ces réactions interviennent après des multiples alertes et dénonciations faites par Rémy Kasindi Lurhakwa, expert en matière sécuritaire, depuis que Corneille Nangaa a lancé son mouvement politico-militaires à vocation rebelle. Celui-ci ne cesse de déplorer cet acte. Il exige, non seulement des poursuites judiciaires à l’encontre de Naanga et ses collaborateurs, mais aussi des sanctions économiques.

Pour rappel, le mois dernier, Corneille Naanga a créé un mouvement politico-militaire, dénommée « Alliance du Fleuve Congo ».

Ce mouvement politico-militaire est composé des partis politiques, des plateformes de la société civile ainsi que des groupes armés dont le M23 avec comme objectif : la refondation de l’Etat congolais et la garantie du retour de la paix en RDC en utilisant les armes ainsi qu’en se positionnant contre le pouvoir en place.

Patrick MAKIRO

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