La République Démocratique du Congo se prépare au quatrième exercice d’organisation des élections en 2023 après celui marqué par la nouvelle expérience de la machine à voter.
Pendant ce temps, les experts en matières électorales se mobilisent pour fournir des éléments nécessaires au grand public sur notamment la nécessité d’un organisme de gestion des élections respectant les principes fondamentaux.
C’est le cas de Me Pacifique Nkunzi, expert consultant électoral et coordonnateur de la Commission des groupes thématiques électoraux de l’ordre national des experts sur les questions électorales, ONEEL.
Celui-ci sensibilise depuis un certain temps dans la ville de Bukavu sur les principes de gestion d’un organisme chargé d’organiser des élections au pays.
Dans sa récente publication, Me Nkuzi fait entendre que toute organisation de gestion des élections telle que la commission électorale nationale indépendante, CENI, en République démocratique du Congo, doit être sûr de pouvoir garantir les différents principes exigés. C’est notamment l’indépendance, l’impartialité, l’intégralité, l’efficacité, le professionnalisme et le sens du service.
Parlant du pilier transparence, Pacifique Nkunzi renseigne que cette qualité reste la première exigence d’un organisme de gestion des élections.
« La transparence est une pratique élémentaire pour toutes les activités d’une OGE. Une telle pratique peut conduire l’OGE à lutter contre ce qui est perçu comme un délit de fraude financière ou électorale », déclare-t-il.
Patrick MAKIRO
