Au Sud-Kivu, les organisations membres de l’Alliance Stratégique de Plaidoyer pour l’accès à la Justice, disent être surprises et touchées désagréablement par l’attitude injuste manifestée par l’ONG Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégré, SOFEPADI en sigle, par rapport au projet de loi spécifique sur les violences basées sur le genre, VBG en RDC
Dans une lettre d’information du 19 octobre adressée à la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat en charge de la jeunesse, genre et violences faites à la femme et au Premier vice-président du bureau de l’Assemblée nationale, ces structures fustigent cette démarche qu’elles qualité de cavalière et susceptible d’engendrer des conflits.
Elles regrettent de constater que SOFEPADI ait entamé discrètement des rencontres avec un groupe des députés pour l’achèvement du processus d’adoption de cet avant-projet de loi.
Par cette correspondance, Alliance Stratégique de Plaidoyer pour l’accès à la Justice trouve inacceptable, voire même inadmissible, que l’organisation précitée puisse se prévaloir et s’approprier une démarche collective de longue durée.
« Alors que nous attendions une invitation pour notre participation au transfert du texte validé vers le ministère de la justice, nous sommes désagréablement surpris de voir que la démarche a été complètement torpillée par SOFEPADI pour des raisons non connues à tendance d’exclure l’alliance stratégique de plaidoyer Sud-Kivu », peut-on lire dans ce document.
En somme, l’Alliance stratégique craint qu’en cas d’adoption de ce projet de loi, celle-ci ne ne réponde aux attentes de la population car il sera loin du principe d’inclusivité.
Patrick MAKIRO
