Rédaction Imminemment annoncée pour ce lundi 10 février 2025, la reprise des cours n’a pas pu avoir lieu dans tous les établissements scolaires de la ville de Goma.
Dans un constat fait par labeur.info à Goma, aucun parent n’a envoyé son enfant à l’école ce lundi, qu’il soit dans un établissement catholique ou protestant.
Cela se justifie par la peur qui a envahi les habitants de la ville de Goma, deux semaines après la prise de la capitale provinciale du Nord-Kivu par le mouvement rebelle AFC-M23.
Plusieurs parents s’inquiètent également d’envoyer leurs enfants à l’école par crainte de les exposer aux engins explosifs abandonnés lors des affrontements.
Cependant, de l’autre côté, aucun enseignant ne s’est présenté dans son établissement respectif pour recevoir les enfants et démarrer les activités scolaires.
Boycott ou peur ?
Depuis la prise de Goma, les habitants ont tous été traumatisés par la guerre qui a eu lieu en plein cœur de la ville. Cette situation a également affecté de nombreux enseignants qui ne se sentent peut-être pas encore prêts à reprendre les cours.
Malgré l’insistance des autorités rebelles sur la reprise de toutes les activités socio-économiques, y compris les activités scolaires, cela n’a été respecté que dans le secteur commercial et certaines administrations.
Cependant, force est de constater que les activités scolaires peinent à démarrer. D’une part, les enseignants ont peur de perdre leur salaire s’ils reprennent les cours sans l’aval du gouvernement de Kinshasa. D’autre part, les parents d’enfants bénéficiaires de la gratuité de l’enseignement se questionnent sur leur sort en pleine période de crise économique.
Ce lundi 10 février 2025, lors de sa première réunion avec certains agents qui se sont présentés, le nouveau maire installé par la rébellion, M. Katembo Ndalieni Julien, a indiqué mettre tout en œuvre pour permettre la reprise des activités scolaires.
Il a promis de rencontrer tous les chefs d’établissement scolaire pour les sensibiliser et obtenir la relance des activités.
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