L’Administrateur militaire du territoire d’Irumu, le Colonel N’siro Simba Bunga Jean, a signé ce jeudi 20 novembre un acte d’engagement politique visant à apporter des réponses aux préoccupations soulevées par les communautés lors des dialogues inclusifs.
La signature est intervenue à l’issue d’un Forum territorial d’engagement politique facilité par Mercy Corps dans le cadre du programme RESET – Nguzo ya mabadiliko, financé par le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth (FCDO) du Royaume-Uni.
Cette activité, qui a réuni des représentants communautaires, notamment sept chefs coutumiers sur les huit que comptent les ETD couvertes par RESTE, des acteurs de la société civile et des membres des structures locales de paix, a permis de présenter à l’autorité territoriale sept préoccupations majeures issues des dialogues inclusifs organisés dans sept chefferies et un secteur d’Irumu.
L’administrateur militaire du territoire d’Irumu le Colonel N’siro Simba Bunga Jean a signé ce jeudi 20 novembre un acte d’engagement politique pour apporter des réponses aux préoccupations soulevées par les communautés de sa juridiction lors des dialogues inclusifs.
C’était à l’issue d’un forum d’engagement politique facilité par Mercy Corps dans le cadre du programme RESET-Nguzo ya mabadiliko financé par le FCDO du Royaume-Uni à travers son bureau des affaires étrangères et du Commonwealth (FCDO) du Royaume-Uni.
Cette activité qui a réuni les communautés représentées par les autorités locales (7 chefs coutumiers), des acteurs de la société civile et des membres des structures locales de paix ; a permis de présenter à l’autorité territoriale sept préoccupations communautaires issues des dialogues inclusifs organisés dans sept chefferies et un secteur du territoire d’Irumu.

« Ces dialogues ont permis aux communautés d’identifier les besoins et les problèmes communautaires qui touchent à la cohésion sociale, à la stabilité, à la justice, etc. Après cela, ils ont priorisé ces problèmes et élaborer un plan d’action. Et dans ce plan d’actions, il y’avait des questions où elles-mêmes pouvaient répondre et des questions pour lesquelles ils avaient besoin du concours des autorités à tous les niveaux. C’est pour quoi au niveau local, les chefs coutumiers se sont engagés à accompagner leurs propres communautés à résoudre les problèmes identifiés (…) Aujourd’hui, nous sommes au niveau territorial pourque des questions qui n’ont pas pu trouver de solutions au niveau des chefferies puissent être portées à la connaissance de l’administrateur militaire du territoire d’Irumu », a expliqué Me Eddy Byamungu, facilitateur de l’activité.
L’autorité territoriale s’est engagée à travailler résolument avec les communautés pour trouver des solutions à trois problèmes sur les sept qui lui ont été présentés.
« L’heure est à la responsabilisation des problèmes à tous les niveaux. En ce qui me concerne, je vais réaliser un plan d’actions que je vais réaliser durant mon itinérance. Sur le plan gouvernance sécuritaire, je vais multiplier les itinérances afin de renforcer le dialogue direct avec les communautés sur les questions sécuritaires et à porter ce plaidoyer au niveau territorial ; par rapport aux conflits liés aux limites administratives, je vais prendre des mesures conservatoires en collaboration avec l’Institut géographique du Congo pour obtenir des cartes administratives en vue d’apaiser les tensions entre les entités territoriales décentralisées et s’agissant des conflits entre agriculteurs et éleveurs je vais intensifier des dialogues avec les parties prenantes », a déclaré le Colonel N’siro Simba Bunga Jean.
« Les questions qui n’ont pas trouvé de solution seront portées au niveau provincial et au besoin au niveau national à Kinshasa », a renchéri me Eddy Byamungu.
Précisons que ce forum s’inscrit dans une dynamique de plaidoyer stratégique visant à renforcer la confiance entre les communautés et les institutions étatiques. Il s’inscrit dans une série d’activités coordonnées à l’échelle locale, provinciale et nationale, visant à faire remonter dix problématiques prioritaires identifiées par les communautés jusqu’aux plus hauts niveaux de décision dont sept à Irumu et trois à Beni.
Espoir KAMBA