Le Directeur provincial de la Société Nationale d’Electricité « SNEL », SA Jovy Mulemangabo a donné des éclaircissements sur les réclamations de la population sur le retard dans l’installation des compteurs cash power et les rumeurs faisant lieu de la surfacturation de son service.
Pour lui, ce n’est pas à la SNEL de fixer le tarif, mais le ministère de l’économie.
« Nous sommes une société de l’Etat. Ce n’est pas nous qui faisons monter le prix, nous nous conformons au tarif donner par le gouvernement. Le problème réside sur le taux, le tarif est toujours en dollars, mais le paiement en francs congolais. », explique-t-il.
Il reconnait néanmoins qu’il y a lenteur dans l’installation du cash power, mais qui est indépendamment de leur volonté.
« Nous recevons les matériels progressivement et nous les installations petit à petit. Notre objectif n’est pas de s’arrêter seulement au CVC Ibanda. On ne peut pas le faire avec précipitation, c’est impossible que je puisse amener des compteurs à Kadutu, alors qu’il n’y a pas encore de câbles, sinon ça serait de l’aventure. Nous sommes entrain de moderniser, et ça demande du temps. Nous allons aussi aller dans les périphéries comme Kabare, Walungu, et d’autres coins», renchérit Jovy Mulemangabo.
Il renseigne également que les objectifs poursuivis lors de l’installation de Cash Power sont de lutter contre les raccordements illicites communément appelé le daoulage ; Mettre fin à la contestation des factures par nos clients ; Suppression progressive du délestage ; Amener le client à économiser l’énergie pour diminuer la charge,…
La SNEL a par la même occasion sollicité l’accompagnement de la société civile et mouvements citoyens afin de former la population sur le respect des biens publics comme les sous-stations, les cabines et réseaux de distribution.
Disons qu’au-moins 28.000 personnes ont déjà les compteurs prépayés de cash power. C’est en date du 23 novembre 2020 que le système Cash Power a commencé à Bukavu, en province du Sud-Kivu.
Abiud Olinde