Rédaction Au total 25 professionnels de médias ont été formés par l’organisation Association des Femmes de Médias “AFEM” sur le journalisme sensible aux conflits surtout en cette période de conflits armés.
Cette activité qui s’est déroulée ce jeudi 19 Juin 2025 avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la promotion de la cohésion sociale, et à la lutte contre les discours de haine.
Elle rentre dans le cadre du projet: «Médias professionnels et inclusifs pour la promotion de la redevabilité sociale, la démocratie, la cohésion sociale et la bonne gouvernance au Sud-Kivu» et financé par la coopération suisse.
Pour Nelly Adidja,chargée des Programmes à AFEM, c’était également l’occasion d’amener les professionnels des médias à s’impliquer dans la lutte contre la propagation en ligne et dans la communauté, des discours de haine et du tribalisme.
« Ce projet est porté par la Radio Maendeleo, Gorilla FM et Rateco mais sous l’égide d’AFEM. Nous voulons également amener les professionnels de médias à s’engager pour promouvoir le vivre ensemble, que d’ici juillet 2025, les professionnels de médias produisent des contenus médiatiques sur le vivre ensemble dans la communauté», explique-t-elle.
Le formateur du jour, Léon Baroani Misenga, expert en journalisme sensible aux conflits à montré aux journalistes le danger des mots qu’ils utilisent dans la diffusion des informations et qui peuvent entraver la promotion de la paix.
Il a traité sur plusieurs points notamment comprendre les conflits, c’est quoi, le journalisme sensible aux conflits, check-list pour un journalisme sensible aux conflits et les rôles inconscients du journalisme.
Disons que cette formation a permis aux professionnels de médias de savoir le rôle et place qu’ils possèdent dans la promotion de la paix au Sud-Kivu.
Des journalistes se sont engagés à la fin des assises à produire des contenus médias sur le vivre ensemble, diffusés et postés en ligne.
Abiud Olinde
