Rédaction Le gouvernement congolais et les humanitaires sont appelés à assister les déplacés qui avaient fui les affrontements dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira et qui sont cantonnés à Bwegera, Rurambo et Mulenge où ils vivent dans des conditions inhumaines.
Appel de la Nouvelle société civile congolaise, axe sud Sud-Kivu ce jeudi 19 août en marge de la journée mondiale de l’aide humanitaire.
Le coordonnateur de cette structure citoyenne qui lance ce SOS, parle également de la situation alarmante que traversent les sinistrés des inondations du 17 avril 2020 à Uvira.
« Ces déplacés passent la nuit à la belle étoile. Depuis qu’on avait donné les bâches, il y’a plus d’une année maintenant. Nous continuons à demander à l’Etat congolais d’assister ces amis parce que c’est parmi les missions régaliennes de l’Etat congolais. Mais aussi nous tendons la main aux humanitaires. Ils doivent être pragmatiques en descendant sur terrain pour voir comment souffre notre population. Les amis qui sont à Zuhuri, Kitundu et dans les familles d’accueil souffrent aussi énormément. Nous cheminons déjà vers la saison pluvieuse, tout le monde va passer la nuit dehors parce que les bâches sont usées. À l’Etat congolais, il faut qu’un lotissement soit accordé à la population sinistrée des inondations d’Uvira », rappelle André Byadunia.
Sur place, ces populations constituées en majorité des vieillards, des femmes enceintes et des enfants et qui pensaient trouver refuge dans les sites d’accueil sont en manque des denrées de première nécessité.
Nombreux sont ceux qui pensent qu’une intervention urgente est nécessaire pour sauver des vies dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Lorraine BISIMWA
