À moins d’une semaine de la clôture de la phase de réception des candidatures pour les élections sénatoriales, des gouverneurs et vice-gouverneurs, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu dévoile le modèle type pour les prochains gouverneur et sénateurs.
C’est ce que l’on peut lire dans une déclaration du 4 mars 2024 signée par la présidente intérimaire de la société civile, Me Néné Bintu, au sujet des élections des sénateurs et gouverneurs conformément au calendrier électoral.
“la société civile tient fermement à raviser toutes les parties prenantes sur la nécessité et l’urgence de privilégier cette fois le « nous tous” en lieu et place des intérêts particuliers des partis politiques, des individus qui qu’ils soient. De rappeler aux nouveaux députés provinciaux de bien jouer leur rôle et d’éviter de s’exposer déjà aux vindictes et aux désaveux populaires. Il sera trop tôt pour eux de divorcer avec le peuple en plaçant leurs mandats sous le désamour du peuple”, lit-on dans cette déclaration.
Au sujet du profil pour un gouverneur, le bureau de coordination de la société civile veut un Chef de l’exécutif qui “connait les réalités profondes de nos territoires et qui a vécu les cinq dernières années au Sud-Kivu”.
Parmi ces critères on note :
“Dispose des facilités d’approcher la population, sociable et social, ne propose pas la corruption pour se faire élire. Non corrupteur ou non corruptrice, dispose d’une forte personnalité capable de convaincre Kinshasa et défendre réellement les intérêts de la province, ayant les atouts d’un grand rassembleur et d’une grande ouverture avec une inclusivité envers les femmes et les jeunes, n’a pas un passé ou des liens avec les différentes rebellions qui ont endeuillé notre pays. N’a pas fait la guerre contre la République ni participer à toutes sortes de crimes contre la République dont les crimes économiques, présente une stratégie réaliste et réalisable de mise œuvre de la vision de sa famille politique conformément aux besoins et défis urgents de développement de la province, etc.”
Patrick MAKIRO
