Après une réunion tenue au bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, la composante genre a décidé de s’abstenir de toute cérémonie en rapport avec la journée internationale de la femme ce lundi 8 mars 2021, y compris celle de la division provinciale du genre, famille et enfant.
Elle a pris cette position dans un communiqué final qui a sanctionné leur rencontre du 26 février 2021 dernier et exploité par labeur.info ce 07 mars.
La composante femme de la société civile du Sud-Kivu préfère consacrer cette journée à la réflexion sur les voies de sorties de la crise sécuritaire qui secoue l’est de la République démocratique du Congo et particulièrement la région de Beni, où des femmes sont les premières victimes des massacres et autres formes d’insécurité.
Cette structure citoyenne trouve inhumain de continuer à festoyer pendant que d’autres citoyens congolais de Beni meurent à longueur des journées sans assistance.
A en croire la composente femme, les droits de la femme implique aussi le droit à la vie, contrairement à ce qui se vit à Beni dans la province du Nord-Kivu.
Pendant ce temps, ce même lundi 8 mars, la division provinciale du genre organise une gigantesque cérémonie d’environ 4 milles dollars américains pour l’ouverture des activités officielles du mois de la femme.
Patrick MAKIRO