Des organisations de défense des droits des femmes multiplient des activités d’évaluation d’intégration des femmes dans les médias œuvrant en province du Sud-Kivu, après plusieurs séances de conscientisation suivies des engagements.
La dernière activité en date est celle du 21 juin 2022 qui a réuni dans la ville de Bukavu des responsables des médias sur « le Suivi de la mise en place des politiques internes pour la promotion du genre dans les médias », une activité organisée par JHR-RDC et l’association des femmes des médias, AFEM.
Toutes ces initiatives visent à rehausser la participation des femmes dans les médias afin d’assurer l’inclusion de cette catégorie de la population longtemps marginalisée dans différents secteurs dont les médias.
Réagissant à ce sujet, Julienne Baseke, directrice de Mama Radio pense que la participation massive des femmes dans les médias et le strict respect de la charte sur l’intégration des femmes dans ce secteur ont un impact positif sur la production médiatique.
Julienne se réjouit des améliorations signalées dans la prise en compte du genre dans les médias et pense que cela aura des effets positifs et pourra combattre les inégalités de genre observées dans le monde médiatique.
« Je suis contente des avancées remarquables dans nos médias en ville tout comme dans les territoires du Sud-Kivu en ce qui est de la prise en compte de l’aspect genre. Aujourd’hui, nous comptons déjà des femmes rédactrices en chef, des cheffes des programmes et directrices. C’est encourageant et nous espérons que ça va s’améliorer davantage dans les jours avenirs.
Les résultats émanent notamment des efforts que fournissent les responsables des médias dans le respect de la charte portant intégration du genre dans les médias.
Et d’ajouter.
« Lorsqu’on intègre massivement les femmes dans nos médias, cela aura de l’impact positif sur la qualité des productions médiatiques étant donné qu’elles ont des atouts nécessaires pour porter le changement sur le plan professionnel et même dans nos communautés. Il est impérieux que les responsables des médias sachent que les femmes ont des compétences à exploiter dans différents postes de responsabilité ».
Patrick MAKIRO