Le bureau d’étude la sentinelle demande au gouverneur de la province du Sud-Kivu de s’investir pour mettre fin à la présence militarisée dans des sites miniers de Kamutuga dans le territoire de Mwenga en particulier et au Sud-Kivu en général.
Dans une lettre adressée au gouverneur de province dont une copie a été réservée à labeur.info, le signateur de ladite lettre regrette de constater qu’un plan d’exterminer en tout ou en partie toute la communauté de Mwenga serait déjà entrepris d’une manière ou d’une autre.
Maître Wilondja Nepangi José qui signe cette correspondance au nom de ce bureau cite par exemple le rasage des villages entiers et des champs, la pollution des rivières et des eaux de cette entité par des produits toxiques qui y sont jetés et d’autres dégagés par des machines qui y sont installées pour l’exploitation des minerais.
Maître Wilondja parle aussi de la tracasserie dont sont victimes des véhicules et d’autres personnes qui veulent se rendre à Mwenga, des arrestations arbitraires dans des cachots clandestins détenus par des militaires.
Il regrette de voir que chaque véhicule privé transportant des exploitants étrangers chinois et leurs matériels sont escortés par des militaires bien armés mais une chose pas pareil pour des citoyens congolais qui s’y dirigent.
Tout en alertant l’opinion tant nationale qu’internationale sur cette situation, Me Wilondja demande à toute la population de Mwenga d’être prête à une résistance pacifique pour barrer la route à ce qu’il qualifie de : « spoliation et d’exploitation illicite » et sans profit pour la population locale.
Jonas KASULA