Dans un communiqué de presse consécutif à plusieurs décisions contestées et inopportunes du gouverneur ai de la province du Sud-Kivu, rendu public ce lundi 24 janvier 2022 et signé par Nicolas Lubala, président provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI, cette structure citoyenne dit suivre de près et avec très grande inquiétude la situation chaotique dans plusieurs services publics depuis la confusion généralisée à la suite du vote par l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu de la motion de censure contre le Gouvernement Ngwabidje et la guerre d’intérim qui s’en est suivie.
De manière particulière, la NDSCI fait allusion à la crise en cours à la Division provinciale de la santé, où depuis le matin de ce lundi 24 janvier 2022, les agents et cadres de cette division ont enclenché un mouvement de grève sèche pour protester contre la réhabilitation par le Gouverneur ai du Dr Pépin Shamavu sur qui pèsent des sérieux indices de malversation financière et mauvaise gestion.
La NDSCI regrette de voir que ce mouvement de grève entraîne déjà des graves répercussions sur les paisibles citoyens appelés à bénéficier des services de cette structure.
« Les citoyens appelés à voyager et qui ont aujourd’hui du mal à obtenir les tests Covid-19, sont perturbés dans leurs programmes de voyage. Une situation qui entraîne des manques à gagner et des dépenses de trop», regrette la NDSCI dans ce communiqué de presse.
Elle invite le Gouverneur ad intérim, M. Kiluwe, à reporter toutes ses décisions prises en cascade et dans un flou artistique savamment entretenu par lui-même pour ses intérêts égoïstes et à la recherche effrénée et rapide des dividendes socio-économiques.
« Comme Gouverneur ai., il est appelé à rester dans le strict respect de son pouvoir qui est limité qu’à gérer les affaires courantes et non prendre des mesures qui perturbent l’ordre public et brisent la cohésion sociale », estime Nicola Lubala.
Et d’ajouter.
« La Province a d’autres urgences au-delà de ses mesures inopportunes. Il devrait s’y pencher pour le bien de tous », conclut-il.
Christian KAHASHA