L’humanité célèbre le 8 mars de chaque année la journée internationale de la femme. De manière inédite, celle-ci sera célébrée sous la dominance de la maladie à coronavirus dans le monde.
En république démocratique du Congo, les femmes attendent avec impatience cette journée pour déposer aux autorités politiques leurs requêtes sur la nécessité de la représentativité des femmes aux postes de prise des décisions.
Pour des femmes congolaises, cette journée est considérée comme un moment de réflexion.
Selon la dynamique 50% des femmes, c’est une occasion pour évaluer le progrès réalisé dans la promotion des droits des femmes et proposer des mesures permettant de réduire les écarts qui s’observent entre les hommes et les femmes dans beaucoup de secteurs de la vie sociale.
« Le 8 mars est une occasion pour approfondir les idées Sur l’avancement des droits des femmes, les défis et la mise en application des lois sur la parité. Ce n’est pas une simple journée, où les pagnes doivent être à l’honneur. Selon la philosophie de cette journée, les femmes doivent réfléchir sur les avancées dans la mise en application des lois sur l’émancipation de la femme », a déclaré Me Deodatte Bisomerine de la dynamique 50% des femmes au Sud-Kivu.
Les coutumes rétrogrades continuent à faire la loi dans certaines régions du pays malgré l’existence des lois sur l’égalité des chances entre hommeBisomerin.
A chaque célébration, les organisations de défense des droits des femmes déposent au près du gouvernement congolais des cahiers de charge pour l’amélioration de la situation socio-politique des femmes, jusque-là, il n’y a pas d’impact considérable.
Patrick MAKIRO