Depuis un moment,les agents opérants par mobile money retiennent une partie du montant à chaque retrait d’argent effectué par des habitants de Kamanyola dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu.
Cette situation est dénoncée par des clients victimes de cette pratique lors d’un entretien avec labeur.info.
Mademoiselle Merina Déborah, déclare que: « Dans les guichets d’opérations de retrait mobile Money (Airtel-money, Orange-money ou M-pesa) à Kamanyola, les guichetiers s’imposent diversement leur frais sur toute opération de retrait».
Ce système perdure malgré des alertes des clients
Par exemple, chez M-pesa, sur le retrait de 10.000fc, la cabine soustrait sa part et l’agent demande encore 1500fc au client. les clients dénoncent cette surfacturation et attend voir les réseaux de communication via leurs services mobiles Money revoir ce système qualifié d’escroquerie».
« Nous fustigons même des explications laxistes et mythiques dont nous fournissent les guichetiers. Elles sont incohérentes et complexes pour comprendre lorsqu’ils nous arrachent les butins. C’est pourquoi nous demandons aux maisons de communication, des recycler leur agents préposés sur leurs philosophies de commerce», a-t-elle ajouté .
Sous-anonymats,des guichetiers ont affirmé à labeur.info que le taux d’achat de monnaie électronique varie chaque jour au détriment de leur capital.
D’autres part, ces surfacturations sont dites par des commissions revues à la baisse par les maisons de communication.
Signalons que dans ce phénomène, l’autre constat est que, pendant cette période de fièvre annonceuse de la rentrée scolaire, à Kamanyola, il est difficile aux parents de retirer le minimum de leur avoir sur leur carte mobile Money par crainte des surfacturations afin des doter à leurs enfants des fournitures scolaires.
Christian Bunani