Les parents d’élèves du territoire de Walungu, au Sud-Kivu, qualifient de plaisanterie de mauvais goût les tentatives de certains syndicalistes d’inciter les enseignants à boycotter la prochaine rentrée scolaire de 2024-2025.
Selon les parents interrogés par notre rédaction, certains enseignants sont accusés de se plaindre sans raison valable. « Il est dommage que certains enseignants, malheureusement mal payés, anticipent déjà une grève.
Ils réclament une augmentation de salaire allant de 245 000 FC à 500 $. Sans cela, ils menacent de ne pas retourner en classe. C’est surtout le cas pour ceux du primaire qui sont principalement concernés par cette revendication. Mais qu’adviendra-t-il des enseignants du secondaire ou d’autres du primaire qui ne sont pas rémunérés ? », s’interrogent les parents d’élèves.
Ils recommandent au gouvernement de se concentrer sur le paiement des enseignants, des NU, des NP et des bureaux gestionnaires, tant au niveau primaire que secondaire, plutôt que de leur demander trop à la fois.
« Nous regrettons profondément de constater que ces appels au boycott de la rentrée proviennent principalement des provinces où certains syndicalistes ont été battus lors des élections », ajoutent les parents.
« Face à ces manœuvres visant à perturber l’éducation de nos enfants, nous soutenons les efforts du gouvernement et de ses services techniques pour désactiver, révoquer ou remplacer les enseignants insatisfaits et grévistes », avertissent-ils.
Christian BUNANI