En province du Sud-Kivu, une vague des démissions des certains cadres de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC), parti cher au sénateur Modeste Bahati Lukwebo, suscite des questionnements sur la scène politique.
Dans l’espace de moins d’une semaine, des démissions ont été enregistrés dans le parti du président de la chambre haute du parlement congolais et tous « pour des raisons de convenance personnelle ».
Pour la seule journée du 14 février 2022, deux cadres au poids des géants ont rendu le tablier à la fédération provinciale du Sud-Kivu, signe de divorce politique. Il s’agit de Me Iragi Baguma Éphrem, porte-parole fédéral et conseiller juridique au ministère provincial des mines et Amani Mugaruka Justin.
Peu avant l’enregistrement de ces deux démissions, l’AFDC Sud-Kivu s’est vu d’abord se séparer d’un autre pillons, en la personne de Mirindi Nyamwaba Méthode.
Ce nouveau vent qui souffle au sein de l’AFDC Sud-Kivu laisse certains analystes politiques à nuancer ces événements avec une probable rupture de l’alliance entre le gouverneur de province Théo Ngwabidje Kasi et son parrain politique Modeste Bahati Lukwebo.
Des sources internes de l’AFDC parlent des nouvelles directives dont certains cadres et membres ne veulent pas se conformer et souhaitent briser leur engagements vis-à-vis du parti, des révélations que le fédéral André Cizungu, a du mal à confirmer.
Patrick MAKIRO