L’équipe d’organisation du Festival du Rap et du Slam a dévoilé ce vendredi 24 juin 2022, le chronogramme des activités liées à cette fête de la musique dans la ville de Bukavu.
Ce programme a été dévoilé par les organisateurs au cours d’un face à face avec la presse à l’Institut français de Bukavu, en présence des artistes des filières Rap et slam œuvrant dans la région des Grands-Lacs.
A la tête d’affiche, les organisateurs annoncent la participation de l’artiste Franco-congolais Youssoupha et du Tanzanien Stamina qui débute ce 23 juillet au collège Alfajiri.
Des artistes régionaux et locaux sont attendus sur scène avec un message axé spécialement sur la paix, la cohésion sociale et la protection de l’environnement afin de contribuer à la bonne gouvernance et au développement durable.
D’après Nicole Bahati, directrice générale du FESTIRAS, cette activité culturelle est une occasion de vendre l’image de la ville de Bukavu et de la République démocratique du Congo par des productions musicales incitatives.
Un appel a été lancé aux leaders politico-administratives, chefs religieux, acteurs sociaux et artistes des différentes filières pour appuyer cette initiative.
« Pour réussir cette activité, nous appelons à l’intervention des partenaires. Que chacun apporte son petit geste pour accompagner l’équipe qui s’est lancée pour valoriser les talents des jeunes et faire la fierté de la RDC. C’est une très grande activité qui nécessite l’implication de tout le monde pour arriver à la réussite de cette première édition », a déclaré Nicole Bahati.
13 slameurs et 24 rappeurs sur une liste de 190 candidats ont été sélectionnés par l’équipe du jury pour prester dans ce festival.
Signalons que ce festival dont l’initiateur est Aldor Chibembe, vise à contribuer à l’émergence des filières artistiques rap et slam à travers les différentes créations artistiques basées sur les actions des femmes et des hommes qui ont milité, jour et nuit, pour les droits humains afin de faire de cet art, un outil de promotion des valeurs humanitaires et valoriser les bonnes actions des acteurs de paix.
Patrick MAKIRO