Des actions citoyennes ne cessent de se multiplier à travers le pays pour notamment exiger la libération immédiate de la cité de Bunagana en province du Nord-Kivu qui reste sous occupation des rebelles M23.
Pour manifester leur ras-le-bol, les membres des différentes organisations de la société civile et mouvements citoyens ont organisé un mouvement de sit-in à la place de l’indépendance dans l’avant-midi de ce jeudi 29 septembre 2022.
Ces derniers souhaitent voir le gouvernement congolais s’impliquer à fond dans le dossier Bunagana et condamnent le silence de la communauté internationale qui n’arrive pas à prouver son soutien afin que la partie de la RDC occupée soit totalement libérée.
Dans leurs chants et sur leurs différents calicots, ces manifestants s’attaquent à la communauté internationale et réclament le retrait des troupes de la MONUSCO de la RDC.
« C’est inadmissible de voir que Bunagana peut être sous la prise des rebelles sans que la communauté internationale ne dise un mot. Les agresseurs sont déjà connus. Il ne reste que de les punir conformément aux lois internationales. Nous en avons assez », a déclaré Fiacre Kalugusha, militant du mouvement citoyen Lucha.
Et de poursuivre.
“La MONUSCO qui, d’ailleurs reste une force inutile, doit partir. Parce qu’elle ne nous aide pas. Une partie de notre territoire est sous contrôle de l’ennemi pendant que nous avons une fonce mondiale c’est honteux“.
Dans la foulée, Agnès Sadiki Nyabisoki, ex ministre provincial attend des sanctions sévères contre les agresseurs qui sont bel est bien identifiés.
« Nos agresseurs sont déjà connus. Pourquoi est-ce que la communauté internationale reste silencieuse dans ce dossier ? Aucun centimètre ne sera perdu. Nous rappelons également au Président de la république qu’il avait promis qu’il donnerait même son sang pour que la paix revienne à l’Est. Nous sommes entrain d’observer ce qui se passe. Bientôt, les élections seront organisées au Pays et nous ne pouvons pas y aller sans Bunagana », a-t-elle laissée entendre.
Notons que ces manifestants ont promis de poursuivre leur lutte jusqu’à la libération de cette partie du territoire nationale.
Fiduciaire ZAIGA