L’ONG internationale Journaliste pour les droits humains, JDH en sigle, salue la mise en examen de Roger Lumbala par la justice française.
Dans un communiqué de presse signé par Prince Murhula, Gestionnaire principal du bureau de l’JDH en RDC, cette organisation espère que cette interpellation constitue un début du processus de lutte contre la corruption.
« L’ONG internationale Journalistes pour les droits humains, JDH, bureau de la République démocratique du Congo, espère que cette première interpellation n’est qu’un début des poursuites contre tous les auteurs des crimes de guerre, crimes contre l’humanité dont les viols et violences sexuelles actifs dans le gouvernement et d’autres institutions de la République démocratique du Congo », lit-on dans ce communiquer.
Dans le cadre de son engagement dans la lutte contre les violences sexuelles et violences basées sur le genre à l’égard des femmes et des jeunes filles, JDH, a organisé en date du 10 décembre 2020 une table ronde contre l’impunité des auteurs des violences sexuelles en République démocratique du Congo à Bukavu où le film « survivante » a été projeté.
« Un appel a été lancé auprès du gouvernement congolais, aux Nations-unies et à la communauté internationale afin de mettre fin à l’impunité dont jouissent les criminels de guerre présents dans toutes les institutions du pays », renchérit ce communiqué.
Cette organisation estime que l’interpellation de Roger Lumbala constitue une réponse à cet appel et permet aux victimes de croire en l’obtention de la réparation.
A l’occasion, JDH réitère son engagement de poursuivre le combat aux côtés autres personnalités dont le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix, des ONG des droits de l’homme et autres institutions internationales pour l’application des recommandations du rapport Mapping et l’instauration d’un tribunal pénal international pour le Congo.
Pour rappel, Roger Lumbala été interpellé le 02 janvier dernier à Paris. Cet ancien chef de guerre et acteur politique influent en République démocratique du Congo a été mis sous examen pour complicité des crimes contre l’humanité.
Ignace BONANE