L’organisation focus droit et accès FDA en collaboration avec d’autres organisations féminines de la RDC constatent que lors de la première édition du dialogue de Nairobi, les femmes n’ont pas « participé aux négociations et leurs revendications et point de vue n’ont pas également été pris en compte ».
Dans un communiqué de presse, cette organisation féminine indique avoir pris l’initiative avec d’autres organisations de regrouper un nombre important des femmes du Nord-Kivu pour se rendre à Nairobi au Kenya dans le cadre du processus de Nairobi ouvert ce lundi 28 novembre 2022, et c’est « dans le cadre de poursuivre les actions de plaidoyer en vue de la prise en compte des questions et revendications des femmes dans ces négociations ».
Dans ce communiqué, le FDA indique que la non participation des femmes à ces consultations constitue « une violation de la résolution 1325 pourtant ratifiée par le gouvernement de la RDC ».
Et de poursuivre « la poursuite de ces pourparlers avec notamment l’ensemble de tous les groupes armés et de l’implication de la communauté internationale ; constitue une opportunité à saisir par les femmes pour qu’elles participent et qu’elles soient incluses dans les négociations et accords de paix qui en découleront ».
Pendant ce temps, focus droit et accès laisse entendre que parmi les délégués qui prennent part au troisième round de Nairobi, figurent des femmes venues de la province du Nord-Kivu, pour apporter leur contribution dans la recherche de la paix dans l’Est de la RDC.
Ceci s’appuie sur une stratégie de plaidoyer qui consiste à présenter un cahier des charges contenant les revendications des femmes et l’organisation d’une rencontre avec la facilitation des négociations de Nairobi.
Notez que le troisième round des pourparlers entre gouvernement congolais et groupes armés a débuté ce lundi 28 novembre 2022 à Nairobi dans l’objectif de résoudre le problème sécuritaire à l’Est du pays.
Jonas KASULA depuis Goma