La réparation en faveur des victimes des violences sexuelles liées aux conflits intéresse au plus haut niveau les défenseurs des droits des femmes.
Ce jeudi 29 décembre 2022, l’Association des Femmes des Médias, AFEM, a organisé à Bukavu une table ronde participative qui a réuni plusieurs parties prenantes en la matière. C’est notamment les responsables de certaines institutions étatiques, les autorités judiciaires, services de sécurité, défenseurs des droits humains, des organisations de défense des droits des femmes, survivantes des violences sexuelles venues des différents coins de la province et autres acteurs de la société civile.
Cette table ronde est axé sur le thème central : « pour une réparation efficace et durable des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits » avec un accent particulier aux mesures et modalités efficaces pour la mise en œuvre de la réparation.
L’ouverture officielle de ces activités a été faite par le Commissaire provincial en charge des droits humains, Byabagabo Nkubana Wa Gahuma. Il a souhaité voir toutes les parties prenantes à ces échanges initier des propositions claires et concises en rapport avec la thématique du jour afin que les survivantes bénéficient d’une réparation efficace et durable.
« Cette table ronde va bouger les lignes de la mise en œuvre de la loi sur la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits », a lâché Julienne Baseke, à l’ouverture de ces assises.
Cette activité poursuit l’objectif d’échanger sur l’approche socio centrée sur les survivantes avec les organisations de défense des droits humains pour une intégration des besoins réels de la communauté pour la réparation des victimes des violences sexuelles.
À cette occasion, Julienne BASEKE, coordonnatrice de AFEM a fait la restitution des résultats de la Conférence Internationale de l’initiative pour la prévention des violences sexuelles dues aux conflits organisée à Londres par le gouvernement britannique du 28 ou 29 Novembre 2022 qui a donné un espace aux survivantes et mobilisé les gouvernements, la société civile de 50 pays au travers le monde ainsi que la communauté internationale pour améliorer la prévention et la réponse aux violences sexuelles liées aux conflits.
Cette activité compte recueillir les besoins des communautés sur leur compréhension sur le concept réparation et s’organise avec l’appui financier de la coopération suisse au développement, DDC.
Patrick MAKIRO