La fondation Faida, Faidika, Faidisha (F3) vient de lancer officiellement ce lundi 27 Mai 2024 une formation de recyclage des déchets textiles dans la ville de Bukavu.
Le lancement de cette formation a été fait par la Cheffe des programmes de cette organisation à vocation philanthropique, Furaha Citera.
Des participants en provenance de différentes communes de la ville de Bukavu ont débuté leur apprentissage par le tissage des tapis à base des morceaux des tissus récoltés.
Dans son mot de circonstance, Furaha Citera a laissé entendre que cette formation a un double objectif : contribuer à la protection de l’environnement et l’appui à l’entrepreneuriat des jeunes et femmes.
“Après deux semaine d’offre de cette formation, plusieurs candidatures ont été réceptionnés et c’est comme ça que nous avons tenu parole. Les activités humaines favorisent la destruction de notre environnement et nous en tant que fondation F3, nous voulons apporter notre contribution dans la lutte contre la destruction de l’environnement. Nous pensons que si la population est formées sur la manière de recycler les déchets, notre environnement peut être préservé. L’autre objectif de cette formation c’est aussi encourager l’entrepreneuriat. Nous voulons encourager l’esprit entrepreneurial parce qu’après cette formation, les participants seront à mesure de monter leurs entreprises”, a déclaré Mme Furaha.
Par cette formation, “des participants seront formés sur la fabrication des chapeaux des chambres, des bijoux, sacs, rideaux, tapis, chouchous à travers les déchets textiles ramassés dans différents coins de la ville de Bukavu au Sud-Kivu”.
Le recyclage des textiles permet d’éviter l’utilisation des fibres vierges et donc de réduire : l’exploitation des matières premières, les transports générant l’effet de serre, la production de fibres, la consommation de l’eau et de l’énergie mais aussi l’utilisation des produits chimiques tels que les colorants et même les pesticides.
Cette formation s’avère importante dans une ville qui produit plusieurs tonnes de déchets par jour y compris les déchets textiles.
Patrick MAKIRO