Rédaction Dans le cadre du programme élargi de vaccination en République démocratique du Congo, la troisième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancée ce mercredi 9 octobre 2024 dans la province du Sud-Kivu.
Cette campagne, qui se déroulera du jeudi 10 au samedi 12 octobre 2024, cible en particulier les enfants âgés de 0 à 59 mois dans les 34 zones de santé de la province.
Le lancement officiel de cette campagne a été effectué par le ministre provincial de la santé, Théophile Walulika, vers la 33e région militaire, en présence des différents acteurs du secteur de la santé, notamment les programmes spécialisés de vaccination, les équipes des zones de santé, ainsi que des représentants de l’OMS, de l’UNICEF, et de B.A.
Lors de cette cérémonie tenue sur la place publique, il a été révélé que la RDC a enregistré 24 cas de poliomyélite depuis mai 2017 à ce jour, et la province du Sud-Kivu n’a pas été épargnée, justifiant ainsi la poursuite de la campagne de vaccination.
Pour cette 3e phase, 2.131.495 enfants âgés de 0 à 5 ans sont visés dans les 34 zones de santé afin de les protéger contre le poliovirus.
« Ce vaccin est un moyen efficace pour garantir une croissance harmonieuse à nos enfants. J’appelle les autorités administratives et les leaders communautaires à s’impliquer pour la réussite de cette campagne, qui en est à sa troisième édition. Vacciner, c’est aimer, vacciner, c’est protéger. C’est un droit pour le parent et un devoir pour l’État », a déclaré le ministre Théophile.
Pour marquer le début de cette campagne en province, la délégation du ministre de la Santé, accompagnée des partenaires du gouvernement provincial dans cette lutte, a vacciné quelques enfants sur place, tout en sensibilisant d’autres parents à préparer leurs enfants pour recevoir le vaccin.
La poliomyélite est une maladie qui peut entraîner une paralysie, et dont la contraction peut être facilement évitée grâce au vaccin. Elle se transmet par de l’eau ou des aliments contaminés, ou encore par contact avec une personne infectée.
Patrick MAKIRO
