Rédaction Dans le cadre du projet connexe de la REGIDESO Burundi visant à exécuter les travaux de fouille pour l’implantation de pylônes électriques à Kamanyola, dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI), noyau de Kamanyola, dénonce dans une correspondance l’importation de main-d’œuvre étrangère, une pratique qui, selon elle, viole les conventions entre les parties.
Selon Asifiwe Balagizi, président de la NDSCI Kamanyola : « Nous dénonçons une situation préoccupante observée dans le cadre de la mise en œuvre du projet visant à implanter des pylônes électriques reliant la RDC et le Burundi, avec Kamanyola comme point de transit. Il est extrêmement surprenant de constater qu’à la phase des travaux de fouille, l’organisation en charge du projet a importé des travailleurs étrangers en faisant traverser la rivière Ruzizi à des Burundais, dans des conditions de travail pour le moins douteuses. Ces déplacements nocturnes vers Kamanyola pour effectuer lesdites fouilles sont particulièrement alarmants. »
Toujours selon cette source, cette pratique va à l’encontre des engagements pris envers les communautés locales et soulève des interrogations sur la transparence et le respect des règles et accords préalablement établis lors des échanges entre les parties prenantes.
En tant qu’acteur impliqué dans le bon déroulement du projet et dans le respect des engagements envers les communautés locales, la NDSCI exige des mesures immédiates pour que la main-d’œuvre locale soit priorisée, conformément aux recommandations formulées par les parties prenantes. Elle insiste sur le respect des accords de recrutement local, jugé essentiel pour garantir l’adhésion et le soutien des populations affectées par le projet. À défaut, le projet risquerait d’être perçu comme une violation flagrante des engagements pris.
Christian BUNANI
