Au moins 14.000 cas de violences basées sur le genre ont été documentées au cours de l’année 2020 dans la province du Nord-Kivu, selon les statistiques de la base des données de la division provinciale du genre.
Cette révélation a été faite au cours d’une table ronde à l’intention de leaders communautaires sur la prévention des violences basées sur le genre et la covid-19 tenue ce vendredi 26 mars 2021 à Goma par cette division.
Madame Valerie Wasso, coordonnatrice de la maison de la femme à la division provinciale du genre indique que les cas des violences basées sur le genre ont haussé au cours de l’année précédente dans la province du Nord-Kivu.
Elle fait savoir que cette activité valait la peine d’être organisée pour réfléchir avec les chefs des quartiers et chefs d’établissements sur comment réduire les violences basées sur le genre dans la communauté.
« Le besoin se trouve au niveau de la prévention et au niveau de la communauté parce que l’on a senti le problème de la covid. Il y’a eu une montée du taux des violences basées sur le genre au niveau de base et de la communauté entière. Il fallait donc qu’on puisse voir ensemble avec les leaders communautaires comment on peut prévenir tout ces cas. Nous avions donc convier les chefs d’établissements, les chefs des quartiers pour essayer de conjuguer ensemble les efforts et voir comment réduire des violences basées sur le genre au niveau de notre communauté et dans nos institutions », a-t-elle indiqué.
Pour cette occasion, un numéro de secours, le 122, a été vulgarisé pour venir en aide aux victimes des violences pendant et après la pandémie à covid-19 et permettre aux victimes de bénéficier d’une assistance selon leurs besoins dans la mesure où les besoins de protection pour les femmes et les filles pourraient s’accroitre face aux risques de violences sexuelles, physiques psychologiques ou émotionnelles, des dénis des ressources d’exploitation et abus sexuels.
Jonas KASULA depuis Goma