Après deux journées ville morte décrétées par des groupes de pression, des mouvements et groupes d’étudiants ayant été emmaillées des troubles dans la ville touristique, la situation semble ne pas s’améliorer.
Déjà le matin du samedi 10 avril, des groupes de jeunes ont érigé des barricades sur les tronçons routiers Magenjo-Mutinga, Katoyi-Afia bora et dans plusieurs autres tronçons à Karisimbi.
Dispersés par les éléments de l’ordre, ces jeunes n’ont pas cédé à la sommation. Ils ont repris le même exercice dans la soirée du même samedi, où l’on a observé un échange entre ces derniers et la police.
La matinée du dimanche 11 avril, la situation était timidement calme mais c’est la partie nord de la ville de Goma et une partie du territoire de Nyiragongo dont Majengo et Buhene qui en ont subi les conséquences.
Déjà dans la soirée du même dimanche, deux transporteurs des braises sur une moto ont perdu la vie de suite des manifestations.
Ces personnes ont été victimes des actes des manifestants en colère qui réclament le retour de la paix en province et le départ de la MONUSCO du sol congolais.
Tôt ce lundi 12 avril, des coups de balles ont retenti dans la partie nord de la ville de Goma et à Buhene dans le territoire de Nyiragongo. On signale d’autres incidents suite à cette situation.
Des appels au calme viennent de partout pour écarter d’autres dangers qui pourraient survenir.
Pour mémoire, des mouvements citoyens, groupes de pression et groupes d’étudiants avaient décrété deux journées ville morte à Goma, à Beni et à Butembo, soit le jeudi et le vendredi dernier, pour réclamer le retour de la paix à l’est et le départ des casques bleus du sol congolais.
Jonas KASULA depuis Goma