Le Réseau des médias en ligne dans la sous-région de Grand-Lac (REMEL-GL en sigle) a organisé ce mercredi 25 novembre 2020 un débat public entre les candidats présidents de la société civile du Sud-Kivu. Objectif, faire connaître le profil de chaque candidat et sa vision pour une vraie société civile.
Trois personnalités des quatre ayant déjà manifesté les ambitions de présider à la destinée du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu ont pris part à cet exercice démocratique.
Dans leurs interventions, les différents candidats ont reconnu que la société civile du Sud-Kivu souffre de beaucoup de faiblesses malgré sa force fédératrice. C’est entre autres l’inféodation de cette structure citoyenne et le non engagement des acteurs qui la considèrent désormais comme un tremplin.
Pour transformer ces faiblesses en forces, chacun des candidats a présenté son plan de sortie.
« Rassembler la société civile afin de lui permettre d’avoir un dialogue honnête sur notre identité », pense Nicolas Kyalangalilwa.
Adrien Zawadi propose une solution fondée sur les 3P, « la proximité, le partenariat et la pression ».
De son côté, Déo Buuma estime « qu’il faut réorganiser la société civile en secteurs pour l’adapter au contexte actuel. Une fois élu, je compte regrouper les différentes organisations de la société civile en trois grands secteurs. C’est notamment le secteur humanitaire, de la stabilisation et du développement ».
Tous les candidats ont salué les réflexions émises par les uns et les autres en insistant sur « la collaboration et la capitalisation des tous les atouts ».
Des questions et conseils des anciens présidents et autres acteurs de la société civile s’en sont suivis.
A l’unanimité, les différents intervenants ont souhaité voir une société civile à l’abri des considérations farfelues.
Précisons que ce débat public s’est tenu à l’esplanade d’Internews. Il a reçu la participation de l’élite de la province du Sud-Kivu.
Ignace BONANE