Le porte-parole national de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, séjourne à Bukavu depuis ce mercredi 23 juin 2021. A son arrivée, le député national Alfred Maisha a rassuré l’opinion de la province du Sud-Kivu que c’est le président national de l’UNC, Vital Kamerhe qui « gère de main de maître son parti et qu’il est au courant de tout ce qui s’y passe ».
A la question de savoir si Vital Kamerhe est « pour ou contre » le maintien des ministres et mandataires de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, des institutions du pays, Alfred Maisha répond en ces termes :
« Les mandataires ne peuvent pas quitter les institutions sans l’accord de Vital Kamerhe. Et, ils ne peuvent pas rester dans des institutions contre la volonté de Vital Kamerhe. Il n’y’a rien qui sera fait sans son quitus. Que ce soit le maintien ou le retrait des institutions, Vital Kamerhe sera la personne qui décidera en dernier ressort », précise la bouche autorisée de l’UNC au niveau national.
Cette sortie médiatique met un terme aux discussions interminables qui inondent les réseaux sociaux après la réunion du directoire national de ce parti, tenue au lendemain de la condamnation à 13 ans de l’ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat au second degré.
Des internautes ont affirmé que certains ministres de l’UNC auraient déposé des lettres de démission au secrétaire général du parti, d’autres se sont limités à la volonté manifestée par quatre ministres nationaux de l’UNC de quitter le gouvernement Sama Lukonde.
« Condamnation de VK : Quatre ministres de l’UNC en voie de quitter le gouvernement Sama à l’exception d’Aimé Boji », avait titré le média en ligne Infordc.com.
Certes, des observateurs avérés avaient trouvé dans ces débats, une campagne de diabolisation et d’instrumentalisation de l’opinion publique pour des raisons inavouées.
Sans nul doute, Vital Kamerhe demeure le seul et unique Chef de son parti. L’UNC est un parti politique organisé qui dispose des canaux de communication à tous et s niveaux.
Rédaction