La société civile de Kabare et celle de Kalehe exigent des enquêtes sérieuses pour établir les responsabilités des personnes impliquées dans l’événement malheureux qui s’est produit en date du 30 novembre sur une partie du territoire de Kabare et sur une partie du territoire de Kalehe.
Dans une déclaration conjointe rendue publique ce mercredi 02 décembre 2020, ces structures citoyennes se disent préoccupées par l’insécurité grandissante observée dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Ils indiquent que cette insécurité se caractérise par l’activisme des groupes armés dans la région, des barbaries populaires et la destruction du Parc National de Kahuzi Bièga par des personnes incontrôlées.
Ces structures déplorent les incidents enregistrés dans la soirée du lundi 30 novembre dernier à Kabamba dans le territoire de Kabare et à Kabumbiro dans le territoire de Kalehe faisant état de 4 morts et 5 blessés grave.
Parmi les victimes, 3 seraient des pygmées tués par balles et un militaire tué par machette. A ce bilan, s’ajoute l’extorsion des 3 armes des FARDC.
Compte tenu de cette situation, ces structures citoyennes demandent aux autorités nationales que provinciales de disponibiliser des terres riveraines du PNKB aux pygmées, d’initier des actions visibles de développement durable en faveur des populations riveraines pour la protection de ce patrimoine.
Elles mettent cependant en garde certaines personnes tendant à marchander ce problème au détriment des populations riveraines et des peuples autochtones.
Jonas KASULA