Après le remaniement du gouvernement Ngwabidje au Sud-Kivu, les réactions ne tardent pas de tomber.
C’est le cas de l’organisation de défense des droits humains Partenariat pour la Protection Intégrée, PPI, qui dans son communiqué rendu public ce 22 août, constate avec regret la suppression du ministère de la justice et droits humains dans ce nouveau gouvernement.
« PPI se refuse de croire que le gouverneur Théo Ngwabidje l’a fait à dessein, et pense par contre qu’il a été induit en erreur par les mêmes conseillers ou membres de son parti politique qui ont toujours proposé des personnes qui ne sont pas capables, seulement parce que membres du parti ou proches des autorités morales. Conséquence, on a jamais senti l’impact de ce ministère en province, voire en RDC, ce qui fait qu’on pense qu’il est inutile et qu’on peut », peut-on lire dans ce communiqué signé par Me Pascal Mupenda, directeur des programmes PPI.
Cette organisation de défense des droits humains regrette la suppression de ce ministère pourtant la province du Sud-Kivu enregistre des multiples cas des décès des détenus et d’autres graves violations des droits humains liées aux conditions carcérales qui laissent à désirer, sans qu’on ait un interlocuteur valable au ministère censé suivre et proposer des pistes de solution à tous ces problèmes.
« PPI demande aux organisations de défense des droits humains, ONGDH, du Sud-Kivu de refuser cette fois si toute collaborer avec le commissaire en charge de la justice et droits humains qui vient encore une fois d’être nommé au Sud Kivu, jusqu’à ce que Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province rectifie son arrêté en nommant un ministre en bonne et du forme de la justice et droits humains », poursuit le communiqué.
Patrick MAKIRO