Les vacances scolaires sont comprises comme un moment de repos pour des enfants. Il est en effet indispensable de leur proposer des activités adaptées à leur âge et de ne pas perturber leurs habitudes. Généralement, pendant cette période, les enfants pratiquent des activités diverses pour occuper utilement leur temps. C’est entre autres des activités sportives, créatives, des activités ludiques, etc.
A Kalole dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu, des enfants peinent à occuper utilement leurs vacances de suite de l’absence des aires des jeux et d’autres infrastructures et matériels élémentaires.
Situé à des kilomètres de Walungu Centre, le groupement de Kalole ne dispose d’aucun espace récréatif ni des salles de sport et moins encore des activités d’encadrement des enfants pendant les vacances.
Ces derniers sont obligés de passer des temps avec 3e bétail, dans des champs et d’autres vagabondent dans des quartiers avec tous les risques y relatifs.
« Depuis le début des vacances, je veille sur des chèvres et des moutons. Ça me permet de ne pas rester au lit, endormi toute la journée », révèle Bisimwa Ushindi, un jeune enfant du coin.
Au niveau de la paroisse, c’est un cri d’alarme qui est lancé par l’abbé curé. Selon l’abbé curé de la paroisse de Kalole, Mr Dieudonné Bwambale, le manque des aires des jeunes bloque des activités des enfants et des jeunes dans cette partie du territoire de Walungu.
« On pense à la jeunesse. Malheureusement, nous avons un problème car nous n’avons pas des espaces de jeux. Cette situation bloque les activités de loisir et celles culturelles qui devraient occuper les jeunes enfants. Nous avons un terrain à Nduba mais ce n’est pas un terrain de la paroisse. Non plus nous n’avons pas des salles pour permettre aux jeunes de pouvoir s’épanouir par des pièces théâtrales par exemple », a-t-il dit.
Des observateurs avisés proposent l’installation des infrastructures de base dans ce groupement et dans tout le territoire de Walungu pour l’encadrement des enfants pendant cette période des vacances.
« La place de l’enfant n’est pas dans des champs. Pendant les vacances, celui-ci doit pratiquer des activités qui lui permettent de s’épanouir et non des travaux lourds », conseille monsieur Gilbert Mugisho, éducateur de formation et de profession.
Ignace BONANE, RJAE