La colline inspirée de Karhale dans la commune de Kadutu à Bukavu a été emballée des troubles dans l’après-midi de ce mercredi 27 octobre 2021. A la base, la garde et la brigade universitaire de l’Université Officielle de Bukavu ont appréhendé huit personnes dont sept hommes et une femmes avec des munitions de guerre alors que des séances de défense des mémoires de fin de cycle et d’autres étudiants passaient des examens.
Dans cette parution, LABEUR.INFO accorde la parole au porte-parole des étudiants de l’Université Officielle de Bukavu qui revient sur les faits.
« C’était aux environs de 14 heures. La défense des mémoires de fin de cycle poursuivait son rythme normal. Les autres étudiants étaient en pleine session. On a observé des gens suspects. C’est alors que la brigade et la garde universitaire se sont approchées de ces gens pour les identifier (…) en tout cas on ne dirait pas qu’ils sont des voleurs mais plutôt des malfrats. Ils avaient des munitions, des cartouches, des gris-gris, des grenades, ce que nous avons remis aux autorités habilitées de la province ».
Et de poursuivre.
« Les étudiants voulaient les tuer mais avec notre intervention, on les a protégés. On venait de les remettre entre les mains de l’autorité provinciale qui était représentée par son DIRCAB. Nous attendons déjà la suite des enquêtes pour en savoir les détails ».
Par ailleurs, ajoute-t-il.
« Mais déjà, les premiers échos disent qu’ils sont d’un mouvement insurrectionnel qui voulait déstabiliser les institutions en province pour une mission non encore bien établie », indique le porte-parole des étudiants de l’Université Officielle de Bukavu.
Ce représentant des étudiants plaide pour la sécurisation de ce site universitaire, du personnel de cette institution et de tous les étudiants.
Dossier suivre…
Espoir KAMBA