Rédaction Comme annoncé la semaine dernière par l’Archevêque de Bukavu, François-Xavier Maroyi, la marche pacifique a eu lieu ce jeudi 1er décembre à Bukavu.
Ils étaient nombreux, une foule immense, tous des chrétiens venus des différents secteurs et paroisses du diocèse de Bukavu, dans les rues pour répondre à l’appel de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO, relayé en province par l’Archevêque de Bukavu.
Des élèves des différentes écoles catholiques de la ville de Bukavu ont été aussi présents à cette manifestation pour accompagner leurs enseignants et dire ensemble non à l’agression contre la RDC par le Rwanda sous couvert des rebelles du M23.
Cette marche visait en outre à dire non au complot mis en place par certains pays de la région des grands lacs et de la communauté internationale pour déstabiliser l’Est de la république démocratique du Congo, comme on pouvait lire sur leurs calicots.
Leur cahier des charges a été lu devant le gouverneur de province Théo Ngwabidje Kasi, lui qui d’ailleurs, a été visible dans la marche aux côtés d’autres fidèles catholiques.
“L’heure est grave, la nation est en danger. Nous devons unir nos efforts pour faire face à l’ennemi. C’est une occasion de dénoncer le silence complice de la communauté internationale dans cette agression de la RDC”, a déclaré le chancelier Delphin Bukunguta.
À noter que cette marche coïncide avec l’anniversaire de la bienheureuse Marie-clémentine Anuarite, décédée un certain 3O novembre pour sa lutte contre les inégalités et le retour de la paix.
Après le gouvernorat de province, une délégation des manifestants s’est rendue à la MONUSCO pour y déposer la copie du mémorandum.
Patrick MAKIRO
