Depuis le dernier trimestre de l’an 2020, la province du Sud-Kivu fait face à une crise de leadership. Cette crise est caractérisée par des contradictions politiciennes entre les animateurs du pouvoir exécutif et ceux du pouvoir législatif dans la province.
Pendant ce temps, la province est à genoux sur presque tous les secteurs de la vie sociale. A titre d’exemple, sur le plan des infrastructures « le Sud-Kivu connaît l’un des pires moments de son histoire. Du Nord au sud, de l’Est à l’Ouest, la province reste plongée dans un enclavement total avec le délabrement de ses infrastructures routières. Aujourd’hui, la ville de Bukavu (Chef-lieu) du Sud-Kivu est quasiment isolée des autres entités », a récemment déclaré un député provincial au cours d’un point de presse.
D’autres secteurs ne sont pas à l’abri de cette triste réalité. Des groupes armés sèment terreur et désolation aux paisibles citoyens dans plus de cinq territoires sur les huit que compte la province du Sud-Kivu. Dans les milieux urbains, des assassinats ciblés, des corps sans vie, des braquages, des vols à mains armées sont signalés dans l’indifférence totale de ceux qui sont censés protéger la population et ses biens.
A cela, s’ajoutent des problèmes d’accès à l’eau et à l’électricité dans les territoires en général, des inondations et incendies à grande échelle de suite des constructions anarchiques, problème d’accès aux soins de santé de qualité,… Face à ce tableau sombre, « une province sous bombonne », selon le député national Didier Okito Lutundula, il faut des réponses adéquates, « aux grands maux, des grands remèdes », dit-on.
Pour sortir de cet embarras chaotique, des noms des dignes fils de la province du Sud-Kivu circulent sur des réseaux sociaux et dans des salons politiques comme des véritables Moise du citoyen Sudkivutien.
C’est le cas d’Aimé Jules Murhula, conseiller à la présidence de la République et Secrétaire Exécutif national du Parti Congolais pour le Progrès, PCP en sigle. Un homme d’Etat, auréolé des valeurs sociales et morales.
Avec une expérience avérée dans le domaine de l’enseignement supérieur et universitaire ainsi que dans la gestion pacifique des conflits, Aimé Jules Murhula est pressenti comme « profil idéal » pour gérer la crise interinstitutionnelle et les maux qui rongent la province du Sud-Kivu.
Surnommé « visionnaire et rassembleur » par son entourage, ce natif de la province du Sud-Kivu pourrait constituer « une solution aux crises de tout genre que traverse sa propre province », laissent entendre certaines indiscrétions dans la ville de Bukavu.
En son temps, le Général Montgomery définit le leadership comme « la capacité et la volonté de rallier les hommes et les femmes à un but commun et un caractère qui inspire la confiance ».
Rédaction