Les représentants des différentes couches sociales impliquées dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le Genre et les accusations de sorcellerie se sont réunis en atelier ce mardi 23 janvier 2024, à Bukavu viennent de mettre en place une coalition de lutte contre ce phénomène au niveau de la province du Sud-Kivu.
Ces assises ont été organisées par l’Association des Femmes des Médias (AFEM), dans le cadre du projet “Promotion des droits des femmes au Sud-Kivu à travers les actions de prévention et lutte contre les accusations sorcières et autres VSBG pour la consolidation de la paix”, appuyé par la coopération Allemande, GIZ.
Cette activité vise à améliorer l’engagement des différentes couches sociales dans la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre.
Il s’agit d’une Dynamique qui pourra servir de cadre d’échange mutuel entre ces différents intervenants.
“La lutte contre les violences basées sur le genre est une affaire de tous et de toutes. Toutes les couches sociales, tous les secteurs sont concernés et leurs rôles sont interdépendants” ,a dit Julienne Baseke, coordinatrice de l’AFEM.
Les dispositions légales qui criminalisent les VBG, le rôle de l’église pour promouvoir l’équité du genre et lutter contre les accusations sorcières, les coups des violences et comment guérir ensemble, c’est pami les thèmes qui ont été développés par les experts au cours de cette formation.
Cet atelier a mis sur une même table des hommes et femmes, membres des organisations de défense des droits humains et de la Société Civile, les organisations des jeunes, leaders religieux, tradi praticiens, chefs coutumiers, représentants des services de sécurité (police et armée) et journalistes.
“La coalition que nous mettons en place va nous permettre de travailler en collaboration pour lutter contre les violences dont sont victimes les femmes. Dieu ne veut que tout le monde soit sauver et nous devons y travailler tous” , déclare Bazibuhe Mushagalusa Néhémie, pasteur de l’église EFATHA/Bukavu.
La coalition mise en œuvre pourra élaborer les plans d’action commun qui servira comme boussole dans la lutte contre les accusations sorcières qui ne cessent de s’enregistrer à Bukavu et dans différents territoires de la province du Sud-Kivu.
Patrick MAKIRO