Rédaction La Journée mondiale de l’environnement, qui a lieu le 5 juin de chaque année, a pour objectif de sensibiliser et de mettre en lumière les actions en faveur de l’environnement.
“La restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse”, tel est le thème de la célébration de l’année 2024 sur l’échelle mondiale.
En marge de cette journée, les enfants “Tapori”, une dynamique internationale qui rassemble des enfants âgés de 6 a 14 ans, des cultures et des milieux sociaux différents, ont été reçus par le bourgmestre adjoint de la commune de Kadutu, Kaliba Emmanuel ce mercredi 5 juin 2024.
Dans leur message devant l’autorité communale, ces enfants protecteurs de l’environnement ont exposé le résultat du travail qu’ils ont eu à réaliser entre le mois d’Avril et Mai au sujet de la restauration d’un environnement sein.
“Nous avions travaillé sur le sujet de l’environnement au cours des mois d’Avril et Mai 2024. Que signifie vivre dans un environnement sain pour nous ? Et si nous avions la capacité d’agir pour rendre notre environnement sain ? C’est parmi les questions que nous nous sommes posés. À travers ce thème, nous avons pu présenter des solutions écologiques pour préserver l’environnement. Nous devons protéger notre environnement pour éviter des maladies comme la malaria et autres. Nous respirerons un air agréable lorsque nos avenues sont propres. L’Etat doit mettre également des poubelles dans la route pour nous aider”, a confié Jean-Paul Mugisho (14 ans), enfant Tapori noyau de Burhiba.
Ces adultes de demain souhaitent voir les autorités communales et cadres de base se mobiliser comme un seul homme pour assurer une bonne protection de l’environnement.
Ces derniers promettent de poursuivre la lutte verte aux côtés de leurs encadreurs afin d’apporter une pierre à l’édifice dans le combat contre la destruction des écosystèmes.
Le bourgmestre adjoint de Kadutu qui a réceptionné leur note de plaidoyer et de sensibilisation a promis de faire parvenir leur message aux autorités supérieures pour d’autres orientations.
Patrick MAKIRO
