Le troisième round des pourparlers de Nairobi entre le gouvernement congolais et les délégués des groupes armés ont été clôturés le mardi 6 décembre 2022 sous la facilitation Uhuru Kenyatta.
Parmi les conclusions de ce dialogue, on note :
– Qu’un comité composé des représentants des communautés affectées, de l’EAC et du gouvernement soit constitué afin de faciliter la libération des prisonniers n’ayant pas de casier judiciaire, d’atrocités ou de condamnations pénales,
– Concernant les communautés résidentes dans ou autours des parcs nationaux, le président Tshisekedi a accepté de les faciliter et les engager dans des projets écologiques et de les maintenir au cœur des efforts de conservation.
Dès son retour au Kenya où, elle a pris part activement à ces pourparlers, Wilhelmine Ntakebuka, activiste des droits humains et Modératrice Nationale du Collectif des Femmes Engagées pour la Paix et le Développement en RDC, se réjouit du déroulement des activités qui ont conduit à ces conclusions.
Ntakebuka appelle en ce sens tous les congolais à accompagner les recommandations de ce troisième round des pourparlers visant à pacifier l’Est de la République démocratique Congo.
« Nous nous exhortons de contribuer, et d’accompagner le gouvernement dans toutes ses initiatives susceptibles à la restauration d’une paix durable dans notre pays, nous en avons un rôle très important ! La paix doit régner entre nous-mêmes, car nous sommes obligés de rester soudés en tant que congolais et premiers bénéficiaires de la paix. Les recommandations de ces assises nous concernent tous congolais ainsi que toutes les parties prenantes à cette guerre » a-t-elle déclarée avec conviction.
Notre pays ne se développe pas, toute une génération sacrifiée ; sans écoles, sans structures de santé, sans électricité, sans routes, etc. Et toutes ces pertes en vies humaines, suite à l’activisme des groupes armés étrangers, et locaux ; plus de 10 millions des personnes tuées ; n’est-ce pas là un génocide non déclaré ?? S’est-t-elle interrogée, revenant sur l’impact de la guerre en République Démocratique du Congo.
Patrick MAKIRO