Les réactions à la nomination du sénateur Modeste Bahati Lukwebo informateur pour identifier la nouvelle majorité parlementaire ne cessent de pleuvoir dans la classe de l’élite congolaise.
Si pour certains, cette désignation est une élévation de celui qui fut, jadis, sanctionné par le front commun pour le Congo, FCC, Samy Jean Takimbula y voit une main.
Cet acteur de la société civile du Sud-Kivu pense que cette désignation est une manœuvre pour écarter l’autorité morale et statutaire de l’Alliance pour les Forces Démocratiques au Congo et ses alliés, AFDC-A, lors du partage du gâteau.
« Il ne peut plus être Premier ministre, même pas Président du Sénat. C’est plutôt quelques membres de sont Parti qui vont se retrouver mais pas lui. La Province pourrait ne pas être représentée dans le prochain gouvernement », estime le président du podium populaire des jeunes.
Il pense que le Chef de l’Etat a énervé certaines dispositions constitutionnelles en désignant un informateur alors qu’il y’a un gouvernement en place et une majorité qui existe déjà au parlement.
« Je constate qu’il y’a violation de la Constitution par le Président de la République. Il a désigné un informateur au moment où il y’a la majorité à l’Assemblée Nationale et un gouvernement en place. Moins encore, il n’y a pas crise entre le parlement et le gouvernement », renchérit Samy Jean Takimbula.
Pour rappel, en date du vendredi 01 janvier 2021, le directeur adjoint de la presse présidentielle a annoncé la désignation du Sénateur Modeste Bahati Lukwebo informateur pour identifier une majorité parlementaire en vue de la création d’un gouvernement d’union nationale.
Rédaction