24 heures après l’élection du bureau définitif de l’assemblée nationale, plusieurs réactions ne cessent de tomber allant autant pour les acteurs politiques tout comme chez les organisations de défense des droits de la femme.
Dans une interview accordée à labeur.info ce jeudi 04 février 2021, l’organisation Rien Sans les femmes déplore le déroulement du processus électoral au sein de la chambre basse du parlement, où plusieurs candidatures ont été invalidées pour des causes politiques notamment.
En date du 18 décembre 2020, la dynamique des femmes du Sud-Kivu avait adressé au chef de l’État et aux élus du peuple un mémorandum en rapport avec la crise au sein de la chambre basse du parlement, demandant leur implication pour hausser une autre femme à la présidence du bureau de l’Assemblée nationale en remplacement de Jeanine Mabunda Lioko déchue.
Malgré cette requête, les femmes se sont vues récolté 2 postes au sein du bureau définitif sur les 7 lors des élections du 03 février. C’est notamment celui du rapporteur adjoint et du questeur, pendant que les hommes se partagent entre eux la présidence, la première et la deuxième vice-présidence.
« C’est vraiment déplorable ce que nous sommes entrain de vivre au pays. La parité est loin d’être respectée. Il y avait des femmes qui voulaient compétir au sein de ce bureau mais elles n’avaient pas eu cette opportunité. Nous encourageons, par ailleurs, les deux dames qui ont été élues », explique Solange Lwashiga, secrétaire exécutive du mouvement RSF.
Patrick MAKIRO